Hier, j'ai décrit dans un billet quasi-prémonitoire que ma journée et celles qui devaient suivre seraient tout sauf bonnes. Et bien, je ne me doutais pas à quel point elle finirait en journée de loose totale.
Fatigué, à la bourre[1], j'arrive un poil déconcentré devant le stade Diochon sous la pluie.
Pour ceux qui connaissent, le voie de circulation devant le stade est particulière. Il s'agit d'un magnifique ralentisseur géant fait de grandes dalles de béton agrémentées de petits cailloux ronds. Particularité du dit revêtement, quand il pleut, ça glisse autant qu'une plaque en inox avec billes d'acier.
Vous voyez où je veux en venir ? Non ? C'est pourtant évident !! Il pleut, je suis fatigué, j'ai la tête ailleurs...
Ok, je vous aide, j'ai un Renault Scénic devant moi. Toujours pas ?
Il freine, je freine. Il s'arrête, moi aussi... Mais moi, c'est dans son c.l !
Ouf !! C'était au ralenti, les voitures n'ont rien... Sauf que là, le monsieur me dit :

Je veux faire un constat

Ce sur quoi je lui fait remarquer que son pare-chocs était déjà cassé auparavant ce qu'il approuve... Mais ça change rien. Comme on est mal garés, on se donne rendez-vous devant chez Adecco, rond-point des Bruyères. Et là où certains seraient malhonnêtes, je me gare quand même sur la dite-place alors que mon co-accidenté m'a perdu de vue[2].
En remplissant le constat, il m'explique qu'il a déjà eu un accident comme ça, sauf que c'est lui qui était derrière, et qu'il n'a pas voulu faire de constat car il n'y avait rien... En apparence. Chez le garagiste, son train avant était faussé.
Enfin voilà, le constat est fait. Il n'y a plus qu'à faire bosser les assureurs et à attendre que mon bonus s'envole :-/

Notes

[1] Il est 18h50 précises. Et oui, pour mon boulot, c'est presque tard!! ;-)

[2] D'autres diront que je suis con